J’observe, j’écoute et j’analyse
Mais quand je dénonce, tu me ridiculises
Je suis en quête de preuves claires
Tu cherches des costumes qui vont distraire

Tu ajoutes des éclaires, des arcs-en-ciel
Et des bébittes fantaisistes
Mon reportage est lié aux ficelles
De ton cinéma surréaliste

Il est temps de mettre fin à toute cette fiction
Les lumières imaginées vont cesser de t'éclairer
Ta caméra est vide
Ta caméra est vide
Un tournage fermé
Récit orchestré

Plaire au commanditaires omniprésents
Voilà pour moi, ta seule mission
Je suis un pion pris dans tes plans
Je ne peux freiner tes distortions

De la vue du public, tu as caché
Tout point de vue juste et balancé
Contrôle de contenu, une vieille doctrine
Pour les Pangloss de ton Candide

Il est temps de mettre fin à toute cette fiction
Les lumières imaginées vont cesser de t'éclairer
Ta caméra est vide
Ta caméra est vide
Un tournage fermé
Récit orchestré

Il est temps de mettre fin à toute cette fiction
Les lumières imaginées vont cesser de t'éclairer
Ta caméra est vide
Ta caméra est vide
Un tournage fermé
Récit orchestré

Cours contre le temps
Continues, il faut dépasser
Chaque pas efface un moment
Ne sois pas déboussolé
Ne sois pas déboussolé

Fies-toi à tes sens
Un parcours à négocier
Chaque pas augmente la cadence
Il ne faut pas s’attarder
Il ne faut pas s’attarder

Is the world going by in fast forward
Am I living my life in slow motion

Amasses ton courage
Suis le courant, la continuité
Chaque pas annonce une image
N’essaies pas de l’étirer
N’essaies pas de l’étirer

Renies toutes tes peurs
Deviens centre de gravité
Chaque pas gonfle la lourdeur
Ne te fais pas écraser
Ne te fais pas écraser

Confonds le chaos
Permets à l’horloge d’arrêter
Chaque pas écarte un fléau
Il faut se désenchaîner
Il faut se désenchaîner

Is the world going by in fast forward
Am I living my life in slow motion
Is the world going by in fast forward
Am I living my life in slow motion

L’espace se rempli, trop médiatisé
Plus d’un phobie règne dans les rues
L’attaque sensorielle est saturée
De relations commerciales superflues

De cette emprise, libérez-moi
Je ne peux plus respirer
Tant que le cirque ne s’arrête pas
Mon subconscient reste captivé

Les souvenirs en sont réduits
En produits mis en marché
Un effet narcotique sur l’esprit
Aucun refuge ne reste inexploité

Transport, trottoirs et urinoires
Sont vandalisés pour publiciser
Une nouvelle bière en suppositoire
Ou autre sort d’absurdité

De cette emprise, libérez-moi
Je ne peux plus respirer
Tant que le cirque ne s’arrête pas
Mon subconscient reste captivé

En constant était de désir
L’idéal impossible célébré
En constant état de désir
Culture toxique perpétuée

En file d’attente, comme des zombies
L’argent en main, prêts à payer
Victimes d’une affiche qui séduit
Un mensonge pour nous faire rêver

De cette emprise, libérez-moi
Je ne peux plus respirer
Tant que le cirque ne s’arrête pas
Mon subconscient reste captivé

Malgré moi, j’ai dû partir
Pour sauver l’être qui s’effaçait
Incapable de subir
Toute la rage qui t’habitait

Il ne restait que la haine
La rancoeur, désillusion
Je tenais tellement au rêve
Sans voir venir la conclusion

J’ai oublié les beaux moments
Seuls restent souvenirs violents

Adieu à mes soucis, dur chapitre de ma vie
Adieu à ton mépris, au malheur prit pour acquis                          
Tu cries encore pour me revoir, avales tes tords, je cesse d’y croire
Enfin libéré de ton sort, adieu à mes remords

Les larmes aux yeux, dix mille regrets
Fondaient en mots désespérés
Ton aveu, je l’attendais
J’ai laissé mes gardes tomber

Ne cherchant qu’à revenir
Je m’étais si bien dupé
Il n’y avait dans l’avenir
Que tes promesses vides de changer

J’ai tout donner sans recevoir
Je tourne le dos au désespoir

Adieu à mes soucis, dur chapitre de ma vie
Adieu à ton mépris, au malheur prit pour acquis
Tu cries encore pour me revoir, avales tes tords, je cesse d’y croire
Enfin libéré de ton sort, adieu à mes remords

Rendu au point de non-retour
Pas vers l’avant tous les jours
Il faut que je freine toutes cette cadence malsaine
Mais tu te démènes dans tes lancées tragédiennes
J’en ai marre de tes sottises
Je m’échappe de ton emprise
Cesses de nous faire souffrir
Et laisses-moi partir

Adieu à mes soucis, un chapitre de ma vie
Adieu à ton mépris, au malheur prit pour acquis
Tu cries encore pour me revoir, avales tes tords, je cesse d’y croire
Enfin libéré de ton sort, adieu à mes remords

Tes pas de danse sont très bien répétés
Tu crées la demande et contrôle le marché
Sommet conquis, une autre plume sur ton chapeau
L’institution, une mythe à la taille de ton égo

Tes pas de danse sont rigides comme l’acier
Tu dictes les règles, impossible de les contourner
Plus tu resserres, plus tu te fais d’ennemis
Les profits s’évaporent, la panique t’envahi

Tu es ébloui par l’éclairage
À contretemps avec le rythme
Encore une fois, la même valse
Tout s’écroule, mais tu persistes

Tes pas de danse sont maintenant dépassés
La peur et le mépris, des routines de l’antiquité
Tu te crois maître d’un empire, d’une dynastie
Te voilà aveuglé par le mythe qui t’engloutit

Tu es ébloui par l’éclairage
À contretemps avec le rythme
Encore une fois, la même valse
Tout s’écroule, mais tu persistes

Tes pas de danse sont si mal calculés
Les abus commis reviennent pour te hanter
Trop fier pour changer et y miser ta fortune
Tu seras à jamais prisonnier de la rancune

Tu es ébloui par l’éclairage
À contretemps avec le rythme
Encore une fois, la même valse
Tout s’écroule, mais tu persistes

Tu es ébloui par l’éclairage
À contretemps avec le rythme
Encore une fois, la même valse
Tout s’écroule, mais tu persistes

Envahie par un sentiment intense
Je vois défiler toutes ces atrocités
Elles semblent si proches malgré les distances
Dans mon écran, les différences viennent d’exploser

En un seul clic, elles sont masquées
Mais restent malgré tout encrées dans mon esprit
Et je ressens le besoin de questionner
Et de chercher les raisons de conflits

Je n’comprends pas, je regrette
De n’avoir aucun solution à soumettre
Je n’comprends pas et je regrette
Aucune solution à soumettre

Je décide enfin de me déconnecter
Pour m’échapper de ce monde virtuel
Mais j’observe une autre réalité
Qui m’apparait de plus en plus cruelle

Une déprime secrète vient alors s’installer
Mon impuissance, beaucoup trop marquée
Devrions-nous alors ne pas désespérer
Et aspirer à une certaine normalité

Je n’comprends pas, je regrette
De n’avoir aucun solution à soumettre
Je n’comprends pas et je regrette
Aucune solution à soumettre

On ne peut s’empêcher de transposer
Nos attitudes dans une mer d’humanité

Je vois toutes sortes de réactions déplacés
Et l’hostilité face à ces gestes posés

Je n’comprends pas, je regrette
De n’avoir aucun solution à soumettre
Je n’comprends pas et je regrette
Aucune solution à soumettre

Visage tordu, la peau noircie
Un vieillard se raconte des folies
Mouchoir froissé, sac en papier
Il ne lui reste que sa maladie

Les yeux distants, regard absent
Connaît-il la vérité
Le prisonnier des circonstances
Son amertume bien méritée

Où dors-tu ce soir
Qui t’as laissé tomber
Où est ton filet
Qui te lancera une bouée

Visage perdu, les traits durcis
Une jeune femme lui tent la main
Ses journées passent au ralenti
Les mêmes passants, les mêmes ennuis

Simple figurant en arrière plan
Il joue un rôle imposé
Ses rêves d’enfance évaporés
Cherchant un geste pour l’égayer

Où dors-tu ce soir
Qui t’as laissé tomber
Où est ton filet
Qui te lancera une bouée

Visage fichu, l’air affamé
Le vieillard cherche en vain un abris
Le froid d’hivers accable ses pensées
Aucun espace pour l’empathie

Où dors-tu ce soir
Qui t’as laissé tomber
Où est ton filet
Qui te lancera une bouée

Prédateurs de malades imaginaires
Manoeuvrent la science à leur profit
Il ne cherchent qu’à faire hausser leur salaire
Produire la prochaine épidémie

Fantaisie qui alimente nos peurs
Viennent de commerçants sans conscience
Qui tentent de nous faire acheter le bonheur
Dans une pillule sans substance

Sommes-nous tous malades
Sommes-nous tous malades
Une affliction à stabiliser
Sommes-nous tous malades
Sommes-nous tous malades
Un esprit contaminé

C’est l’arrogance qui obscurcit la ligne
Entre malaise et réelle dépression
Chaque émotion se trouve maintenant indigne
De se signaler sans prescription

Le problème n’est pas toujours chimique
Mais on doit oublier toute morale
Car la réponse est toujours synthétique
Quand on ne voit que le capital

Sommes-nous tous malades
Sommes-nous tous malades
Une affliction à stabiliser
Sommes-nous tous malades
Sommes-nous tous malades
Un esprit contaminé

Sommes-nous tous malades
Sommes-nous tous malades
Une affliction à stabiliser
Sommes-nous tous malades
Sommes-nous tous malades
Un esprit contaminé

Prête à sortir, toute maquillée
Je suis le comble de la beauté
Ma petite robe te fera rêver
À ma poitrine chèrement payée

Sans moindre effort, je me fair voir
Je suis la reine du samedi soir
Toujours en quête d’une rencontre par hazard

Viens, avec moi tu peux t’en aller
Je me soumets à ta volonté
Je suis le trophée convoité
Ton idéal réalisé
Plastifiée de la tête aux pieds
Une parfaite poupée

Je cherche une proie sophistiquée
Pas question d’homme mal habillé
Ta belle voiture vient d’activer
Un sixième sens bien cultivé

Je vois ton corps sculpté
Et ta manière de m’observer
Pour quelques verres, je peux tout te révéler

Viens, avec moi tu peux t’en aller
Je me soumets à ta volonté
Je suis le trophée convoité
Ton idéal réalisé
Plastifiée de la tête aux pieds
Une parfaite poupée

Tu n’es pas l’homme de ma vie
Mais pour l’instant tu me suffis
Réjouies-toi donc de courtiser un parfaite poupée
Je n’attendrai pas ton appel
Je suis sans doute superficielle
Mais bien d’autres hommes aimeraient charmer un parfaite poupée

Symétrie d’une intime union
Complices dans maintes vérités
Perdus dans l’extase de la passion
Nous pouvions laisser les heures s’envoler

Soudain victime de l’abandon
Écarté, l’objet à éviter
Une distance qui confond
Détail de réalité

Regardes-moi, ne t’éloigne pas
Ton reflet masqué
Replies-toi mais n’oublies pas 
Sur qui tu pouvais compter

Engagés dans une direction
La confiance suffit pour guider
Isolé par une conviction
Préférer l’obscurité

Pourquoi te replier derrière tes peines
Comment peux-tu oser tout résigner
Arraches-toi de cette quarantaine
Il te reste tellement à donner

L’avenir trace tant de questions
Un horizon à explorer
Cesser de fuire la compassion
Découvre l’innocence passée

Regardes-moi, ne t’éloigne pas
Ton reflet masqué
Replies-toi mais n’oublies pas 
Sur qui tu pouvais compter

Pourquoi te replier derrière tes peines
Comment peux-tu oser tout résigner
Arraches-toi de cette quarantaine
Il te reste tellement à donner